Les écoles de production dans la presse

8 députés, dont les deux parlementaires de Haute-Loire à l’AtEc…

Huit députés, dont les deux parlementaires de Haute-Loire, tous appartenant au parti Les Républicains, ont débuté mercredi une visite express de 36 heures à la découverte des richesses et des problématiques sur le département. Le monde de l’entreprise, ses savoir-faire, la diversification agricole à travers des marchés de niche, le désenclavement des territoires, la formation des jeunes sont autant de sujets qui doivent êtres abordés, enrichis, débattus au cours de ces deux jours de visites.
Cette mission parlementaire, qui n’est composée que de députés d’opposition, faut-il le préciser, a été initiée par Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale.

Les Vice-présidents du Grand Chalon, Fabrice Rignon et Annie Lombard visitent la nouvelle école de Production de Chalon-sur-Saône.

Un établissement mis en place pour les élèves en difficulté scolaire dans l’enseignement général. Cette nouvelle école devient leur entreprise!

Stop à l’échec scolaire grâce au garage-école

L’école de Production automobile, garage qui s’adresse aux particuliers, a ouvert ses portes aux clients la semaine dernière route de Béthune à Lens.

Surtout c’est un atelier de formation où 7 jeunes, âgés de 15 à 17 ans, après avoir décroché du système scolaire, sont de nouveau sur de bons rails…

La réforme de l’apprentissage

Il y a un grand paradoxe : l’apprentissage, qui allie formation théorique en CFA (centre de formation en alternance) et formation pratique en entreprise, n’arrive pas à se développer, alors qu’il est très efficace contre le chômage. Le nombre d’apprentis stagne depuis dix ans aux alentours de 400 000, alors que c’était une priorité de tous les gouvernements : François Hollande avait fixé pour objectif d’arriver à 500 000… Surtout, le nombre des apprentis au niveau CAP ou BEP baisse au profit des Bac + 2 ou plus.
Il y a un exemple positif peu connu mais en plein développement : les écoles de production, un système de formation alternatif, très à l’écoute des jeunes fâchés avec le système scolaire classique. Dans ces véritables « écoles-entreprises » créées à la fin du XIXeme siècle à Lyon par l’abbé Boisard, la pédagogie passe par le « faire pour apprendre ». Une fois les bases acquises, les élèves produisent pour de vrais clients qui passent commande à l’école.

Le succès du « Faire pour apprendre »

Pour contrer le chômage des jeunes, les écoles de production misent sur l’excellence, l’exigence et la prise de responsabilité.

La Tribune des Echos

Les Ecoles de production un rempart contre le chômage des jeunes

LE POINT DE VUE d’un collectif de personnalités :

Pierre Bellon est fondateur de Sodexo et président d’Agir pour le développement humain.
Laurent Bigorgne est directeur de l’Institut Montaigne.
Marie-Andrée Blanc est présidente de l’Unaf.
Denis Boissard est directeur du fonds Agir pour l’insertion dans l’industrie.
Christophe Catoir est président France de « The Adecco Group ».
Antoine Dulin est vice-président du Cese.
Véronique Fayet est présidente du Secours catholique-Caritas France.
Michel Forissier est sénateur du Rhône.
Louis Gallois est président de la Fédération des acteurs de la solidarité.
François Gayet est vice-président de l’association C’possible.
Claire Hédon est présidente d’ATD Quart Monde.
Delphine Lalu est présidente de la section des activités économiques du Cese.
Gilles Le Gendre est député de Paris.
Gérard Leseur est président du Réseau Entreprendre.
David Margueritte est président de la commission apprentissage des Régions de France.
Patrick Pouyanné est PDG du groupe Total.
Alexandre Saubot est président de l’UIMM.
Hugues Sibille est président dela Fondation Crédit Coopératif.
François Soulage est président du collectif Alerte.
Marc Vannesson est délégué général du think tank « Vers Le Haut ».
Philippe Varin est président du Cercle de l’Industrie.
Corinne Vigreux est fondatrice de TomTom et présidente de la fondation Sofronie.

Les EdP au journal de 13h sur France2

Écoles de production : se former autrement
Peu connues, les écoles de production accueillent des élèves en décrochage scolaire, avec à la clé une embauche quasiment assurée. Le point fort : ils y apprennent un métier en fabriquant de vrais produits, pour de vrais clients.

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Ils embauchent tôt, comme a l’usine. Pourtant, ces élèves ont entre 15 et 20 ans. Dans cet atelier lyonnais, ils apprennent la mécanique générale. Objectif : passer leur CAP ou leur bac professionnel. La plupart, comme Florian Bonnet, en première année de CAP, étaient en décrochage scolaire : « Je n’arrivais pas, je n’accrochais pas au collège. Moi, rester cloué sur une chaise, ce n’est pas ce que je veux. » Car ici, pas question de faire semblant ; tous les élèves participent à la fabrication de vraies pièces pour des vrais clients. Ça motive.

Un diplôme et un métier avec Eccofor

L’école de production JurALternance remet le pied à l’étrier aux jeunes qui étaient en échec avec le système éducatif…